Chris Baio est un garçon affable et jovial, réservé et groovy à la fois. Déjà, au sein de Vampire Weekend, il cultivait cet étrange cocktail : il était celui qui semblait le plus discret, mais aussi celui qui dansait avec le plus de ressort sur scène.
La voix de Ryley Walker invoque de magnifiques fantômes. Quelques cordes grattées, à peine un couplet lancé, et l'air s'est épaissi de la présence brumeuse d'artistes longtemps admirés. Ryley sait cultiver la patience d'un Van Morrisson, la délicatesse du jeu de guitare d'un Bert Jansch, et sait partir dans de folles envolées comme seul Tim Buckley savait en faire.