On aurait dit des adolescents, avec leur vernis à ongles écaillé, leurs cheveux de pailles, leurs Pringles à la main et leurs amplis scotchés à leurs guitares.
Quand ils m’ont proposé d’être dans la vidéo, que je me suis installée à coté d’eux, qu’ils m’ont donné une guitare et qu’ils ont commencé à jouer, je n’osais plus bouger, de peur de ne pas entendre un accord ou un mot. J’écoutais le chanteur murmurer des paroles à son rythme. Lentement.
J’étais debout sur le pont, une guitare à la main, hypnotisée par un groupe que j’avais découvert une heure avant.