Nous commençons par investir un recoin barricadé de ce nouveau terrain de jeu, où nos deux protagonistes évoquent des souvenirs, décousus, d’amours déjà perdues. Soudain, l’espace semble se remplir de toute leur rédemption mais également de leurs nouvelles promesses. Le son résonne dans les oreilles d’Hannah Epperson, leur seul public, occupée à savourer un bol de flacons d’avoine en guise de petit déjeuner.
Enfin, nous nous frayons un chemin vers l’extérieur en passant par les catacombes du niveau inférieur. Nous arrivons dans une pièce sans toit, où l’on peut encore ressentir les vibrations laissées par The Wilder Papers il y a presqu’un an de cela. C’est alors que Britt laisse s’échapper des notes qui lui semblaient impossible à atteindre lors des répétions, plus tôt ce soir là, et qu’il remplit l’épave de ce bâtiment, depuis longtemps abîmé, du murmure de sa chanson.