Mieux vaut attendre Rien, d’ailleurs, puisqu’ils ouvrent la soirée par un set ramassé, puissant, mémorable. Leur post-rock, plus épique qu’hypnotique, efface peu à peu les cinq musiciens. C’est d’une seule voix qu’ils entonnent The Sun Is Always Right. Avec sa rythmique musculeuse, flanqué de guitares précises et de claviers bruitistes, ce morceau athlétique tutoie sans peine le meilleur d’un genre dont on croyait avoir fait le tour.
Lorsque nous sortons, le soleil semble timide, mais il est toujours là, vaillant dans l’été parisien.