C'était comme si rien ne nous attendait. Comme si nous pouvions jouer indéfiniment, bidouiller, faire des blagues sur Wilco et les Black Keys, feuilleter les livres cochons d'un autre temps, faire vingt versions des morceaux. C'était comme un autre temps, et revoir ces morceaux aujourd'hui, alors que Portugal the Man sort son nouvel album, ne peut se faire sans une certaine nostalgie. Comme si le printemps précédent semblait toujours plus doux.