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Porcelain Raft

C'était à Toronto, après l'un de ces matins où la neige a fondu avant de toucher le sol, un de ces matins symptomatiques de cet hiver qui n'est jamais vraiment arrivé. Un matin où Mauro Remiddi a ôté les couches Rococo de son "Strange Raft" et nous a montré la force de ses fondations.

Nous débutons dans un appartement de Parkdale. Mauro travaille des nuages sonore, qui grossissent, rapetissent, en fonction des attaques du piano. Il tire tout cela patiemment d'un puit profond, sa merveilleuse épouse dans la pièce d'un côté. Elle envoie des mails, insouciante mais secrètement attentive, comme seule peut l'être une personne profondément attachée à un artiste.

Nous passons dans la chambre de couture. L'émotion de la précédente chanson traîne encore. Isolé, il nous montre la beauté simple qui soutient la production de son album.

Nous nous retrouvons au Holy Oak. Comme lié par contrat à Williamsburg (son nouveau domicile), le coin est endormi, il y a assez d'espace pour respirer. Mauro est un interprète d'exception venu de l'autre côté de l'Atlantique, qui vient de s'installer à New York. Il n'est pas étranger à cet endroit, mais un monde est derrière lui, et les émotions se mélangent. Heureusement pour nous, il a dépassé cette gêne.