Et bien sûr, lorsque nous arrivons sur une terrasse de Barceloneta, les jeunes membres de Polock nous annoncent qu’ils vont jouer 3 morceaux, mais qu’ils ne peuvent pas faire « Fireworks ». Ils ont pourtant tout bien préparé. On avait senti une lourde influence de Phoenix dans leur musique, on ne croyait pas si bien dire. Alberto avait regardé plusieurs fois notre Concert à emporter avec les Français, et avait décidé d’acheter le même petit ampli pour brancher sur son synthé.
Nous partons sur la plage, jouons pour un groupe d’ados bruyants, puis dans les rues désertes habillées de linge qui sèche. Nous jouons plusieurs morceaux, mais nous manque le tube, la chanson qui nous avait titillée. Alors nous les forçons. Ils répètent, hésitants, dans une rue, puis encore… Ils se sentent moyennement prêts mais qu’importe. Direction la plage.
C’est alors que la ville nous a joué un tour incroyable. A peine étions nous installés qu’un brouillard épais tombe sur le front de mer, donnant des airs islandais au film. Là, Polock s’est enfin décidé à essayer Fireworks. Et nous sommes repartis satisfaits. Non seulement, ils pouvaient la faire, mais elle a surtout tenu ses promesses. Polock nous accompagnera durant les beaux jours