Pour nous autres français, Los Planetas représente assez peu de choses, il faut bien l'avouer. En Espagne en revanche, c'est un peu la quintessence des années 90, rien d'anormal donc à les retrouver là.
Au deuxième jour, nous avions donc donné rendez vous à la bande originaire de Grenade et, parfois, les aléas de tournage (et ses retards) vous réserve de bonnes surprises, ce vendredi là c'était ce soleil de fin de journée qui venait baigner les falaises de la rive d'en face et le pont Dom Luis, ce petit chemin qui surplombait le Douro et ses façades typiques dans une lumière parfaite. Ajoutez à ça quelques verres de vinho verde, les conditions idéales pour décoincer un groupe qui n'a pas très envie d'être là et qui exécutera ses morceaux à toute allure. Le plus drole dans l'histoire ? Ils retrouveront leurs sourires d'enfants et leur spontanéité en commençant à jouer sur nos mini-amplis, en digne représentants de leur époque. Il suffit parfois de deux piles pour raviver des enthousiasmes bien enfouis.