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take away shows — By Chryde
Directed by
Colin Solal Cardo
In Paris

Kodaline

Kodaline, c'est un groupe qui vous fait sentir vieux. Un groupe qui sait en trois lignes de mélodie tirer les larmes et les cris à des jeunes filles à peine sorties de l'adolescence, qui use sans vergogne de tous ces artifices aussi prévisibles qu'efficaces, les envolées qui succèdent aux envolées, les tremblements dans la voix à la fin du refrain, les histoires d'amour perdues et les promesses de passion éternelle.

On s'en serait tenu à leurs clips, on aurait pu les laisser à Jeune et Jolie. Mais il y avait cette vidéo un peu étrange, dans laquelle ils chantaient dans une salle close, et dans laquelle la ferveur était sincère et la performance assez étourdissante.

L'avantage, avec ces groupes au lyrisme , c'est qu'ils sont du sucre pour la caméra. Dans les beaux quartiers, Colin n'avait qu'à se laisser guider, glisser sur les rails pour voltiger en suivant la voix, y caler ses mouvements, ses accélérations et ses respirations. Paris a fait le reste, jusqu'à ce maraîcher qui nous a prêté son camion et nous a glissé : "il est bon, là, le beau gosse, il va aller loin". Tout plein de jeunes filles sont d'accord avec vous, Monsieur !