Fraîchement débarqué en gare de Dijon, Boris et Chantal m'accueillent chaleureusement. Rendez-vous est pris avec Joanne Robertson, qui a donné son concert la veille. Pieds nus, elle gribouille sur un petit cahier d'écolier. Textes et dessins se chevauchent. Encore un peu dans sa nuit, nous décidons d'aller prendre le soleil qui accompagnera cette première session. Dans la petite cour, elle repousse ses cheveux derrière ses oreilles. Quelques accords de guitare, puis sa voix, fragile et douce, se pose sur ce petit matin.
Ce petit jeu de cache-cache terminé (pour le petit jeu d'ailleurs... cherchez l'araignée !), nous laissons Joanne à la gare et rejoignions les Barzin. Ils se préparent et posent leurs instruments au coeur d'un appartement du centre ville. Les chanceux invités arrivent peu à peu, s'asseoient en tailleur et lèvent les yeux.
Une ambiance bien romantique flotte dans l'air après leur concert. La voix suave du chanteur n'y est pas pour rien. Avec eux, on décide d'aller un peu plus loin, et de chercher un endroit pour faire une autre vidéo. On se tourne vers le propriétaire des lieux. Bien qu'un peu occupé à ranger le chantier, ils nous invitent dans un endroit... étonnant.
La nuit est bercée par la musique des Barzin. Nous nous retrouvons le lendemain matin pour partager un café, un peu fatigués. Dehors, toujours ce soleil accueillant. Il est presque midi, et l'envie prend aux Barzin d'aller visiter Dijon, instruments à la main.
Une insolation plus tard, nous nous préparons pour cette dernière soirée, avant de repartir en capitale. Profitons du calme des rues, du sourire des passants. Nous rapprochons du centre étudiant, en grève d'ailleurs, et où va avoir lieu le concert évènement du soir avec les Allemands de Notwist. Attendus avec impatience, c'est Saroos, projet parallèle de quelque membres de Notwist, qui ouvre la scène et fait chauffer les enceintes...
Les oreilles échauffées, l'ambiance est posée. Les Notwist prennent le relais. Beaucoup de machines, de mouvements, d'agitation. Entre expérimentation électronique, rugissements métalliques et simplicité pop, la musique prend.
Le temps file, le concert arrive à sa fin. Une dernière mélodie, un public chaleureux, et il est temps qui quitter Dijon. Déjà.
Rendez-vous dans quelques jours pour la prochaine édition !
- Nat