Moi : Alors Art, comment s’est passé le tournage de ce Concert à Emporter ?
Art : C’était un Concert à Emporter de merde !
Moi : Art tu ne peux pas dire ça comme ça, il faut que tu te justifies, que tu t’expliques...
Art : OK. D’abord, il y avait ce putain d’Ipad : avec les reflets de son écran, tu ne pouvais rien voir sur ma caméra. Deuxièmement, on n’a pas eu l’autorisation de filmer à l’intérieur. Il fallait filmer uniquement à l’extérieur du bâtiment. Mais, on avait besoin d’une putain de prise électrique. A l’extérieur ! Et puis on n’avait pas l’autorisation de montrer le bâtiment. On pouvait filmer à l’extérieur mais on ne devait voir que le ciel ! On ne pouvait pas montrer le Palais des Sports, parce que c’est un putain de bâtiment fédéral et qu’il fallait une putain d’autorisation !
Ensuite, on a voulu bouger mais le putain de laptop n’avait que trois minutes d’autonomie une fois débranché ! On a voulu utiliser un de leurs iphones à la place, mais ils n’avaient pas leur morceau dessus. Il a fallu le télécharger depuis itunes, mais forcément, on avait le chant dessus ! C’était un putain de désastre… En gros, vous pouvez filmer mais uniquement le ciel… et de toutes façons, ils ne pouvaient pas jouer leurs morceaux !
Moi : Art, tu es beaucoup trop exigeant. Ils avaient le groove, le rythme, l’envie… Et ce n’est pas tous les jours que la Blogothèque filme de l’électro-hip-hop mexicain !
Pour la petite histoire, nous avons appris après le tournage, que Camilo Lara, le chanteur de Instituto Mexicano del Sonido avait, en plus de son groupe, un job "alimentaire" assez sympa. Il est directeur de EMI Mexique…