C'est l'histoire de Søren. Il ne sait pas encore trop pourquoi il est là, comme il ne semble pas réaliser ce qui lui arrive de manière générale, qu'il a été signé sur un label important (4AD) après que deux démos soient sorties sur un blog, qu'il parcourt le monde, qu'il va donner des concerts, qu'il va se retrouver à Paris à chanter ses chansons dans la rue. Il ne le réalise pas mais l'accepte avec calme, il se laisse porter par le courant d'air. Et Dieu sait que ses mélodies planent bien. Virevoltantes, légères, elles ont su occuper l'espace d'un atelier gigantesque sans alourdir l'atmosphère.
On aimerait revoir Søren aujourd'hui, lui demander dans quel état il était ce jour là. Parce qu'il n'a presque rien dit. Il a joué. Ce qu'il faisait, désormais.