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take away shows — By Un invité
Directed by
Hope Hall
In New-york

Hopewell

Beaucoup font l'amalgame Yoko=Satan mais pas Jason Russo, le chanteur de Hopewell. Dans le bus M23 qui traverse la ville de New York, Russo, natif de NYC, Brooklynien, dit à trois jeunes filles "On aime beaucoup Yoko Ono et on veut faire de la chouette musique avec elle". Et il le pense. Russo est un fan obstiné de tout ce qui concerne Ono: la musique, l'art, la femme. Jason et Lyndon Roeller (au saxo) n'avaient jamais chanté cette chanson en live. Commencer "Oh Yoko!" dans un bus c'était leur idée, pas la nôtre. Merci le chien.

De tout ce qu'a fait One Take New York, c'est ce qui se rapproche le plus d'un clip rock traditionnel. Mais si Hopewell était d'accord pour déshabiller complètement cette chanson - presque un hymne - extraite de l'album Beautiful Target (et se peler le cul à cause du vent glacial de l'East River en janvier), on s'est dit que ce serait plutôt sympa d'installer Jason sur une estrade de rochers. Ube estrade rock.*

New York est une ville du tiers-monde. Il y a des rats dans le métro. Des grues tombent partout et mettent en pièces les immeubles. En fait, les rues implosent, avalant voitures et piétons. Les plaques d'égout électrocutent les chiens. C'est hallucinant que les gens soient encore vivants à la fin de la journée. Pourtant, le long de Madison Square Park, la Grosse Pomme baigne dans les eaux de la modernité. Hopewell chante une nouvelle chanson - "Wouldn't Know A Dollar", présente sur le prochain album - à l'aise dans le New New York. C'est dingue ce qu'on peut avoir pour 25 cents. J'aime New York.

Hope Hall, One Take New York

* Ndt: rock = rocher en anglais