Ils avaient envie de jouer et de réinventer leurs morceaux, de transformer des chansons volontiers noisy et quelque peu déstructurées en d’inventives et ludiques versions acoustiques. Nous étions fatigués et avions mal aux pieds et au dos, mais nous avions envie de les suivre dans cette voie, explorer avec eux ces moyens d’expressions et perspectives nouvelles : redécouvrir l’importance des rythmiques et improviser des percussions avec des bouts de riens, faire naître de la tension avec des guitares sèches et rendre douces des chansons pleines de hargne et de violence sur disque. Et prendre autant d’assurance que de plaisir…
Nous avons fini l’après-midi en leur compagnie, avec des bières, du mezcal et des tacos… à discuter de rock et de politique, comme de vieux amis que nous aurions retrouvé après des années. En se promettant de se revoir bien vite et en espérant les applaudir un jour sur une scène parisienne…