L’album devait être enregistré à Bamako. Ballaké Sissoko le fera au final dans une grande maison de la campagne charentaise, à quelques kilomètres d’Angoulême. Le maitre de la Kora est accompagné de son ami Vincent Segal, qui produira l’album, et de trois musiciens maliens spécialement venus du pays, les guitaristes Badian Diabaté et Moussa Diabaté, et le balafoniste Fassery Diabaté.
Un cadre calme, rupestre, histoire d’être en paix, et prendre le temps de trouver une couleur nouvelle, à base de cordes principalement, tout en respectant les fondamentaux de la musique mandingue.
Le dernier jour de l’enregistrement, nous partons filmer quelques versions des morceaux de l’album, d’abord dans un pré, au milieu des vaches, puis dans la forêt alentour. Ballaké alterne les improvisations en solo, le thème du brésilien Luis Gonzaga « Asa Branca » en trio avec Vincent et Badian, et l’un des grands classiques du griotisme au Mali « Badjourou », avec le groupe au complet.