Nous sommes dans les couloirs vides du Musée Picasso à Paris. Chacun de nos pas résonne dans l'espace vide. Il n'y a pas un bruit, il n'y a que le marbre de cet escalier massif, et quelques lumières pour l'éclairer, comme si nous n'avions pas le droit d'être là.
Asaf s'assoit, nous éteignons tout, et éclairons juste son visage. Et là, c'est une magie née de disproportions entre cette proximité à l'image, la force de cette voix, et l'ampleur de l'espace dans lequel elle rebondit.