Alex Winston d’abord, bien loin du Louvre, seule dans un loft de Brooklyn, au pied du Williamsburgh Bridge.
Puis Gilbere Forte, artiste hip-hop du Michigan qui a eu la classe d’accepter de se déchausser dehors sous la pluie puis de chanter sans instruments ni simple, juste sa voix.
Nous avons failli annuler le tournage avec Ian Axel. Le soleil tombait, il faisait froid, nous n’avions pas de ses nouvelles. Il finit par débarquer, et joua deux chansons, dont l’une dans un ascenseur... coloré.
Nous ne pûmes filmer Matthew Houck de Phosphorescent que le lendemain : il était pris par un rhume. Entre toux et gorgées de thé, Matthew n’était pas au mieux de sa forme. Il a joué entouré de micros et d’amplis, un mur de guitare dans le dos. Il s’est éclairci la gorge, a commencé, et nous avons tous été subjugués par les sons, les mots de My Dove, My Lamb, un nœud à l’estomac, des larmes dans le coin des yeux.
Nous sommes ensuite sortis par une fenêtre, nous en avons traversé d’autres, et nous nous sommes installées sur le toit du bâtiment d’à côté. Si c’est ce qu’il donne lorsqu’il est malade et fatigué, je n’ose imaginer ce qu’il donne en tournée... et en pleine forme.