Mais nous avons manqué de temps et d’autorisations ! Il fallait l’accord des autorités (musée, municipalité et police) pour tourner devant le très beau Palacio de Bellas Artes, s’installer sur son esplanade et y laisser les 60 Tigres faire danser les touristes et les nombreux passants de ce dimanche ensoleillé. Nous avons tenté le coup avant d’en être rapidement délogés par des messieurs en uniformes peu sensibles au déferlement de groove qui se préparait en ce lieu.
Nous avons donc opté en urgence pour un décor plus austère : à quelques centaines de mètres du musée, un espace vert un peu en friche, dans le grand parc La Alameda transformé ce jour-là en immense marché. Un ilot de tranquillité où les 60 Tigres ont pu libérer leurs rythmes de dancefloors rock, les pieds dans l’herbe, au milieu des arbres, sans autres spectateurs que nous, nos déhanchements et nos mouvements saccadés d’épaules...