A peine étions-nous sortis, attendant les retardataires quelques mètres devant la boîte, qu’un employé vint nous dire que nous ne pouvions pas attendre ici. Soit. Nous nous dirigeons vers le bout de la rue. Mais l’employé courut nous rejoindre, pour nous dire que nous ne pouvions pas attendre là non plus. La troupe se met en route vers le prochain croisement… pour être encore rappelé à l’ordre par l’employé, de plus en plus angoissé. Il faudra que nous allions 200 mètres plus loin pour que le groupe commence à jouer, dans une rue aux trottoirs si étroits que 4 bonjour parties était d’un côté, le public de l’autre.
Après deux chansons suivies timidement, nous nous retrouvâmes dans une rue plus sombre, plus petite, remplie de Love Hôtels, et le groupe diffus devint une foule compacte. C’est alors que nous devînmes une grande bande d’ami. 4 Bonjour Parties s’essaya à plus d’entrain, les gens se mirent à applaudir, ce furent 5 minutes de pure magie à la Japonaise, discrète mais sincère. Elle fut bien vite interrompue quand l’un des participants vint nous voir, à la fin de la chanson, pour nous dire que les Yakusa, qui régnaient sur le quartier, n’appréciaient guère notre petite fête. Hop, dispersion.